"Que pouvez-vous faire pour promouvoir la paix dans le monde ?
Rentrer chez vous et aimer vos familles."

Mère Teresa

mardi 31 mai 2011

Mai, fêtes ce qu'il vous plait

Un mois de mai, mois de Marie, riches en petits et grands bonheurs cette année !

J'aime ce mois où il fait bon vivre, où la nature se réveille, où le soleil brille, où l'on passe sa vie dehors....
Avoir une maison avec un jardin prend tout son sens... on plante, on sème, on regarde pousser fruits et légumes. Les enfants savent à quoi ressemble un plan de courgettes, ils ramassent les fraises à même les fraisiers, ils s'émerveillent de voir grandir les tournesols, ils se réjouissent de voir s'épanouir les fleurs qu'ils ont eux-mêmes plantées.

Un mois de mai riche en fêtes, entre fête des mères, première communion, mariage, fête de l'école, fête du village. Autant d'occasions de s'amuser, de rendre grâce pour tant de bonheur.

Un projet familial qui se concrétise, source de joie au combien immense !

Oui, un mois de mai vraiment beau et intense ! Loué sois-Tu Seigneur !

mercredi 18 mai 2011

Saint Nicolas de Flüe

Qui ne connaît pas Saint Nicolas, le clône du Père Noël ? ;o) Il est très fêté dans le canton de Fribourg par exemple... mais ce n'est pas de lui que je veux vous parler, mais de l'autre, le Saint Patron de la Suisse...

Selon la tradition familiale, mon grand-père descendrait d'une des filles de Saint Nicolas de Flüe... il portait d'ailleurs son prénom. De mes 4 grands-parents, mon grand-père était le seule suisse, et on peut dire qu'il en était fier. La fierté suisse, c'est un truc assez particulier... et pourtant, on critique beaucoup le chauvinisme français chez nous... c'est comme ça, toujours plus facile de regarder ce qui ne va pas chez les autres plutôt que de reconnaître ses propres défauts... enfin bon, la fierté suisse... La Suisse, c'est un pays où les choses ne bougent pas beaucoup... on aime bien rester sur nos traditions, nos valeurs... Et c'est aussi un pays assez particulier, où l'on parle 4 langues nationales et où les mentalités peuvent être très différentes, entre romands et germanophones en particulier. Souvent, lors des votations nationales, on retrouve des résultats très différents dans ces deux moitiés du pays. En fait, ce n'est pas un pays à proprement parlé, mais une confédération. C'est à dire que chaque canton a son propre système politique et administratif. Même le système scolaire n'est pas le même (bien que ce soit en train de changer pour une harmonisation romande).

Edmond conclue son dernier article de cette manière "Et si le mardi devenait le jour où nous prions pour les hommes politiques chrétiens ?" Du coup, comme on est mardi, ben je pense à mon papa, engagé politiquement au niveau communal depuis 12 ans comme conseiller administratif PDC (équivalent des maires en France) et récemment réelu... et en pensant à mon père, j'ai pensé à mon grand-père (qui n'est pas son père ;) et du coup, à saint Nicolas de Flüe qui était également engagé politiquement, avant de devenir ermite.
On/je ne prie pas assez pour ces hommes politiques chrétiens, qui doivent se battre pour faire un minimum respecter les valeurs chrétiennes. ça me fait penser à l'article sur le Roi Baudoi, paru dans le dernier Il est vivant à propos de l'objection de conscience. Le roi des belges s'est fait déclarer inapte à régner le temps que soit votée la loi dépénalisant l'avortement, car il ne pouvait pas, en son âme et conscience, apposer sa signature sur une telle loi.

Bref, je suis un peu partie dans tous les sens dans cet article... je vous laisse donc avec une petite présentation de saint nicolas de Flüe, saint patron de mon pays de naissance, de mon grand-père et par lui de toute ma famille.
Cet herbager du centre de la Suisse, du canton d'Unterwald, eut une grande influence dans les cantons de langue germanique qui ont été à la naissance de la Confédération helvétique. Malgré son penchant pour la méditation solitaire, il ne suivit pas immédiatement ce qui était sa vocation première. Il épousa une femme courageuse, Dorothée Wiss, qui lui donna cinq filles et cinq fils. Il tenait sa place dans la vie politique du canton comme conseiller, mais aussi comme officier dans l'armée. Mais ce bon père de famille, cet homme d'un grand civisme, se retire dans un lieu solitaire pour prier chaque fois qu'il le peut. A cinquante ans, n'y tenant plus, il se laisse happer par la contemplation. Il demande à sa femme et à ses grands enfants l'autorisation de se consacrer entièrement à Dieu. Permission accordée qui devrait mériter à Dorothée aussi la reconnaissance de l'Église pour l'héroïcité de ses vertus. Nicolas s'enfonce dans la prière. Les visions mystiques deviennent de plus en plus nombreuses. Son jeûne est absolu, scrupuleusement vérifié par des espions de l'évêque du lieu. Curieusement, plus il s'isole, plus il influence la politique de son pays. On vient lui demander conseil, il dicte ses recommandations, toujours en faveur de la paix et de la concorde. Et c'est ainsi qu'il sauva sa patrie en 1471, lors de l'invasion de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne qui voulait l'annexer et, en 1481, quand il rédigea en une nuit une constitution qui empêcha Unterwald de quitter les autres cantons, au risque de la désagrégation de la confédération.
Canonisé le 15 mai 1947, il est patron principal de la Confédération helvétique.
En Suisse, le 25 septembre, Solennité de saint Nicolas de Flüe, célébrée le 21 mars dans l'Église universelle.
À Ranft, près de Sachsen en Suisse, l’an 1487, saint Nicolas de Flüe, qui, vers l’âge de quarante ans, se sépara de sa femme et de ses dix enfants pour répondre à un appel d’en-haut à une vie plus parfaite et, s’écartant dans la montagne, vécut en ermite sur un escarpement, dans une pénitence très âpre et un mépris du monde qui le rendirent célèbre. Il ne sortit qu’une seule fois de sa cellule, quand menaçait la guerre civile, pour mettre la paix entre les adversaires par une brève exhortation.

Source : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/840/Saint-Nicolas-de-Fl%FCe.html

vendredi 13 mai 2011

Veillée de Taizé

Se rendre, bien accompagnée, à une veillée de Taizé, au coeur de la ville...
Retrouver cette ambiance si particulière, bougies, belles icônes, drapés rouge-orange...
Chanter, méditer, veiller, prier...
Une soirée pour se ressourcer...
Prendre le temps de prier...
Calme, tranquillité, sérénité...

Mais quand un chant parle de joie, je dois dire que ça me démange de me lever, de taper des mains et me mettre debout sur une chaise (n'est-ce pas Yayon ;o)

samedi 7 mai 2011

Un an a passé

Il y a un an, j'étais dans une période un peu creuse et vide... je n'allais plus régulièrement à la messe, je ne prenais pas vraiment le temps pour prier, je me sentais un peu "comme une coquille vide" comme j'écrivais à l'époque sur mon blog privé...
Il y a un an, j'ai commencé à faire des recherches google pour trouver des blogs de mère de famille parlant de leur foi... j'ai commencé à lire, à cliquer sur les liens et à découvrir cette étonnante cathoblogosphère !
Il y a un an, j'ai découvert les blogs incontournables d'Edmond Prochain, Koz, des Sacristains, du Père David Lerouge, de Tigreek, de Zabou, du lapin bleu, de Vianney, d'Eliette, d'Anne-Claire... mais aussi de celles qui sont devenues des amies ou en tout cas des personnes que j'apprécie beaucoup : Yayon, Dame Joyeuse, Nitt, Zélie, Madame Sololine et d'autres... Vos blogs sont une vraie source d'enrichissement pour moi, de réflexion, de bonheur !
Il y a un an, ma belle-soeur m'invitait à une veillée de Taizé qui m'a fait tant de bien... mercredi, nouvelle veillée, toujours avec ma belle-soeur...
Il y a un an, j'ai commencé à m'engager dans ma nouvelle paroisse comme animatrice liturgique...
Il y a un an, j'ai créé ce blog pour y partager un peu de ma foi... C'est un p'tit blog sans prétention qui m'a permis de belles rencontres !

Alors MERCI à vous pour tous ces moments partagés !!!