"Que pouvez-vous faire pour promouvoir la paix dans le monde ?
Rentrer chez vous et aimer vos familles."

Mère Teresa

dimanche 26 décembre 2010

Sainte Famille

Noël... tout le monde se souhaite un joyeux noël... mais finalement, pour combien cette fête a-t-elle encore vraiment un sens ? On fête Noël, on décore sa maison, on choisit son sapin, on prépare son menu, on achète une multitude de cadeaux, on s'énerve parce qu'on n'a pas le temps, parce qu'on ne sait pas quoi offrir, peut-être même qu'on fait une crèche... on fête Noël par habitude, mais que représente Noël ?

En classe, on n'a plus le droit d'apprendre des poésies ou des chansons évoquant la nativité. Au nom de la laïcité. On parle de Père Noël, de bonhomme de neige, on fait même un calendrier de l'Avent; on prépare un bricole avec les enfants, mais surtout, on n'évoque pas le sens réel, l'origine de Noël...

ça m'intrigue... pourquoi tout le monde (ou presque) fête-t-il noël, même les non chrétiens ? quel sens cela a-t-il ?

Pour ma part, si mes enfants ont entendu parler du Père Noël, difficile d'y échapper, ils savent que Noël, c'est avant tout l'anniversaire de Jésus... La crèche en bois, nous l'avons installée ensemble... bébé Jésus est sorti de sa boîte le soir du 24 décembre seulement (d'ailleurs, quel drame, nous avons perdu son berceau et ma fille trouvait que ce n'était vraiment pas possible de le poser comme ça sur la table car il aurait mal au dos)... Nous en avons parlé tout au long de l'Avent.
Très peu de cadeaux chez nous (on essaie en tout cas) car Noël, c'est avant tout le bonheur d'être en famille, réunis pour fêter la naissance de notre Seigneur.

 Joyeux et heureux Noël à vous tous !


O Sainte Famille de Nazareth, communauté d’amour de Jésus, Marie et Joseph, modèle et idéal de toute famille chrétienne, nous te confions nos familles.
Ouvre le cœur de chaque foyer domestique à la foi, à l’accueil de la parole de Dieu, au témoignage chrétien, pour qu’il devienne une source de nouvelles et saintes vocations.
Dispose l’esprit des parents, afin que, avec une prompte charité, un soin plein de sagesse et une tendre piété, ils soient pour leurs enfants des guides sûrs vers les biens spirituels et éternels.
Suscite dans l’esprit des jeunes une conscience droite et une volonté libre pour que, grandissant "en sagesse, en âge et en grâce", ils accueillent généreusement le don de la vocation divine.
Sainte Famille de Nazareth, fais que nous tous, en contemplant et en imitant la prière assidue, l’obéissance généreuse, la pauvreté digne et la pureté virginale vécues en ton sein, nous nous disposions à accomplir la volonté de Dieu et à accompagner avec une prévoyante délicatesse tous ceux qui, parmi nous, sont appelés à suivre de plus près le Seigneur Jésus, qui "s’est livré lui-même pour nous".
Jean-Paul II
Rome, 26 décembre 1993

dimanche 12 décembre 2010

Particularité culturelle

Jour de fête, jour de joie, jour de folie... on se lâche et on s'amuse !

Dans mon p'tit canton suisse, il existe une fête unique au monde (ce qui la rend peut-être si spéciale à mon coeur) : L'Escalade ! A l'origine, la commémoration d'une bataille gagnée en 1602 contre les Savoyards...
Maintenant, l'occasion de se déguiser, de préparer une soupe aux légumes avec ses élèves, de regarder des films, de faire un défilé de costumes, de rappeler cet épisode historique, de casser une marmite en chocolat, de manger des pâtes de fruit, de faire péter des pétards, de chanter les chants traditionnels et surtout, de danser, danser, danser jusqu'au bout de la nuit...

Quand on est enseignant, l'Escalade est un jour particulier, où chaque élève apporte 5 légumes, un couteau et une planche, où les grands vont aider les plus petits à découper leurs légumes, où la soupe cuit une bonne partie de la journée en vue de la fête du village le soir, avec les parents. Une journée où les apprentissages traditionnels, où maths et français sont mis de côté, où les enfants viennent déguisés en classe. On admire les costumes cousus par les mamans, un peu moins ceux achetés dans le commerce... on se retrouve avec 3 princesses, 2 mariées, 4 voleurs, 2 pirates, 1 cow-boy, 1 extra-terrestre, 3 ninjas et au milieu de tous, quelques costumes plus originaux... le soir, un thème est choisi entre collègues, et on se retrouve tous déguisés ! Il y a un cortège aux flambeaux dans les rues du village, les enfants font le plus de bruit possible, avec notre accord, en tapant sur les casseroles ou autre. Quel bonheur de jouer aux enfants le temps d'une soirée ! Et quel bonheur de voir mes enfants heureux, émerveillés par tous les costumes, et danser comme des petits fous !

mercredi 1 décembre 2010

30 ans

Dimanche, c'était l'entrée dans l'Avent, le premier jour de la nouvelle année liturgique, mais également mon anniversaire ! Un anniversaire un peu particulier, une dizaine atteinte, celle qu'on considère comme "vieux" quand on est jeune et puis quand on y est, finalement on se sent encore tellement jeune !

30 ans... je dois vraiment être adulte maintenant lol


30 ans quand on a une vie heureuse, ce n'est pas un cap difficile à passer... 30 ans, quand on a un métier qu'on aime, deux enfants presque toujours adorables, un mari attentionné et toujours amoureux douze ans après notre rencontre, une famille en or, des amis sur qui on peut compter, qu'on est propriétaire de sa maison, 30 ans, c'est un bel âge !
Comme une amie me l'a écrit, c'est une belle étape, un moment où une partie des souhaits sont déjà réalisés mais où plein de belles choses restent encore à venir !

Parfois, je me dis que ce n'est pas normal d'avoir autant de chance ! Je me rends bien compte que ce n'est pas donné à tout le monde, que je n'ai rien fait pour mériter tout ça... Je ne peux que rendre grâce au Seigneur pour toutes les grâces qu'Il m'a données depuis ma naissance !
Merci Seigneur, loué sois-tu !

Et comme si je n'avais pas assez de chance comme ça, mes 30 ans, je les ai fêté dans l'avion qui nous ramenait du marché de Noël de Copenhague, mes parents, mes frères, ma grand-mère et nous 4 ! Elle est pas belle la vie ?

mardi 23 novembre 2010

Ces petits riens qui disent tant...

C'est marrant de voir comme certaines choses, certaines habitudes, certaines personnes prennent une place importante dans notre vie alors qu'au départ elles étaient insignifiantes, anecdotiques, de passage... Ces petits riens qui prennent leur place, qui signifient tant, qui comptent tant (clin d'oeil à Anne-Claire).

Cette icône de Notre Dame de l'Alliance, cadeau de mariage reçu 7 ans plus tard car trop bien rangé à l'époque... (Le Christ unit l'homme et la femme qu'il tient par la main. Marie protège leur famille et accompagne leur chemin.)
Ces fleurs en plastique, pas vraiment belles même carrément laides, reçues le jour de la naissance de ma fille...
Ce PC qui a permis tant de belles rencontres...

Ces petits bisous volés quand passe un certain générique télé...
Ce temps "libre" du vendredi au cours duquel c'est l'homme qui gère les enfants... pas de stress pour amener ma fille à l'heure à l'école, pour les rechercher le soir après le boulot... aller à mon cours de aquatraining et rentrer mettre les pieds sous la table, l'homme ayant préparer le souper et fait manger les enfants...
Le marché du dimanche matin en famille suivi de la messe dans cette nouvelle paroisse à laquelle je m'attache, dans laquelle je prends mes marques...

Ces "copinautes" à qui on s'attache, avec qui on partage des pans de vie, à qui on se confie, à qui on s'identifie parfois, que l'on soutient et qui nous soutiennent, avec qui on partage des valeurs... que l'on connaît depuis des années ou depuis peu... que l'on a rencontré dans la vie réelle ou pas encore...

Et puis il y a ce jeune homme, toujours présent le dimanche sur le parvis de l'église... une pièce qui a teinté, des sourires échangés, des mots prononcés, des habits donnés, des fruits proposés... de dimanche en dimanche, de mois en mois, de prières en prières, le lien s'est tissé... Mais voilà, il ne vient plus, il n'est plus là... deux autres hommes ont pris sa place... que devient-il ? Se porte-t-il bien ? Est-il rentré chez lui ? A-t-il dû changer de "lieu d'habitation" ? Est-il assez couvert avec ce froid ? Je pense à lui, je prie pour lui, j'espère avoir un jour de ses nouvelles, de lui, ce jeune garçon a priori insignifiant qui tendait la main chaque dimanche sur le parvis de l'église...

lundi 8 novembre 2010

1000 lettres pour nos frères d'Orient

Si vous êtes allés à la messe ce week-end, vous avez certainement entendu cet appel, lu dans toutes les églises de France :

L’appel des évêques d’Irak

Notre Calvaire est lourd et il nous paraît long. Le carnage qui a eu lieu à la cathédrale Notre-Dame du Perpétuel-Secours de Bagdad, avec 58 morts, parmi lesquels deux jeunes prêtres et 67 blessés dont un prêtre, nous a profondément secoués. Nous perdons la patience, mais nous ne perdons pas la foi et l’espérance. Cet événement d’une telle ampleur qui se produit juste après la tenue du Synode nous choque encore plus. Ce dont nous avons besoin c’est de votre prière et de votre soutien fraternel et moral. Votre amitié nous encourage à rester sur notre terre, à persévérer et à espérer.
Sans cela nous nous sentons seuls et isolés.
Nous avons besoin de votre compassion face à tout ce qui vient toucher la vie des innocents, chrétiens et musulmans. Restez avec nous, restez avec nous jusqu’à ce que soit passé le fléau.
Que le Seigneur nous protège tous.
Le 2 novembre 2010
Mgr Athanase Matti MATOKA, archevêque de Bagdad des syriens
Mgr Louis SAKO, archevêque de Kirkouk des chaldéens
Mgr Emil NONA, archevêque de Mossoul des chaldéens
Mgr Basile Geoges CASMOUSSA, archevêque de Mossoul des syriens
Mgr Bashar WARDA, archevêque d’Erbil des chaldéens

Vous avez peut-être été, comme moi, replongé tout à coup dans la réalité trop souvent oubliée des chrétiens dans ces pays où affirmer sa foi chrétienne peut être dangereux... je pense aux chrétiens d'Irak bien-sûr, mais aussi à ceux du Pakistan, de Chine...

Soutenons par la prière tous nos frères qui souffrent au nom de leur foi en Jésus Christ !

Pour répondre à l'appel des chrétiens d'Orient à leurs frères français, une jolie initiative a été lancée :
écrire une lettre les assurant de notre prière et de notre soutien, à envoyer à l'Archevêché de Bagdad. 
Sur le sire, vous pouvez même trouver un modèle de lettre si les idées manquent, ce dont je doute !

Alors, lâchons nos claviers et tous à nos stylos !


mardi 26 octobre 2010

L'angoisse, quelle poisse !

Nous avons un fiston qui souffre de troubles du sommeil depuis sa naissance. Sa première nuit, à savoir 10h de sommeil de suite, il a dû la faire à 10 mois. Et ce fut une exception... d'après sa pédiatre, il n'arrive pas bien à enchaîner les wagons de sommeil... il se réveille au bout d'un cycle et peine à se rendormir tout seul.
Une fois la marche acquise, à 13 mois, il y a eu du mieux... on s'est cru  sauvé... mais non, depuis cet été, les mauvaises nuits sont de retour. Et pendant un gros mois, ça a été l'enfer, avec 3-4 réveils par nuit, impossibilité de se rendormir à partir de 3h du mat... ça a commencé par 4 canines qui ont percé en même temps, puis mon absence un week-end, puis une otite, suivie d'une allergie à l'antibiotique, enchainée avec une gastro. Bref, pas de chance quoi. Mais on a atteint une telle fatigue son papa et moi, on n'avait tellement plus de ressource, qu'on commençait à s'énerver en permanence contre lui, à pleurer pour rien (ça c'est pour moi), qu'on s'est dit qu'on en pouvait plus continuer comme ça. On a donc rendez-vous dans 2 semaines avec une pédiâtre spécialisée dans les troubles du sommeil et entre temps, on a été consulté un ostéopathe.


Et c'est là où je veux en venir. Parce qu'après tout, il y a bien des personnes qui arrivent sur mon blog avec des recherches google très étranges : " pourquoi tu ma fait mal papa je veut me marié avec celui que jaime." (orthographe d'origine) D'habitude, c'est plutôt des recherches comme "hymne à la famille" ou "poème pour mes voisins", "prières pour le couple" ou "les frontaliers" ou même "mariés par un prêtre père de famille".  Mais au moins, je vois à quel article la recherche fait référence.
Bref, peut-être qu'une recherche "troubles du sommeil" pourra être utile à quelqu'un.

Donc, nous avons consulté un ostéopathe qui nous a appris nombre de choses intéressantes en plus de massages administré à notre p'tit loup. Je vous en fait part ici :
  1. Nouveau-né, notre bébé n'a jamais réussi à bien dormir sur le dos. On le faisait donc dormir sur le ventre, mais on était un peu angoissé car on nous avait tellement dit que c'était interdit, mauvais, augmentait les risques de mort subite du nourrisson. On a dû transmettre notre angoisse inconsciemment à notre fils.
  2. Mon mari est claustro et ne peut pas dormir dans le noir. Inconsciemment, il transmet cette angoisse à nos enfants, pensant qu'eux aussi ont peur du noir. Aussi, on a toujours laissé la porte ouverte de leur chambre et la lumière dans le couloir, ce qui est une erreur. Les enfants ont besoin d'un lieu clos, porte fermée, pour les rassurer et bien dormir.
  3. Pour lui, il est très clair que l'allergie à l'antibio et les nuits horribles depuis sont liés. Il n'a pas réussi à éliminer les toxines et son sang est encore trop chargé. 
  4. Les rhumes à répétition sont liés à un problème de foi qui entraine également les troubles du sommeil. Pour lui, on donne trop de produits laitiers à notre fils (et notre fille qui elle le supporte mieux.) Il nous conseille donc de varier les laits du matin : lait de vache coupé avec de l'eau, lait de soja, lait d'amande, lait de châtaigne. Pas de fromage à tous les repas de midi, varier les yogourts. Pas de lait le soir ni au goûter, donner plutôt de la tisane "sommeil" le soir. Ce qui est bon dans le lait, c'est le calcium et pas le lactose qui ne se digère pas. Il m'a donc donné toute une liste d'aliments contenant du calcium. Il conseille les farines à l'épeautre, de cuire les légumes avec des graines de sésame, tous les choux, mettre beaucoup de persil, gratiner avec du parmesan ou de l'emmental.
Du coup, on a fait un stock de lait végétal, soja, amande, noisette, riz, etc. Et on peut dire qu'il adore, en particulier le lait de soja à la vanille. C'est vrai qu'on donne beaucoup de produit laitier, mais c'est vraiment culturel quand on habite à cheval entre deux pays producteurs qui regorgent de bons fromages... et on entend de plus en plus que le lait est difficilement assimilable par l'être humain. Fiston a bien dormi pendant une semaine, cette nuit, ça a un peu été la catastrophe... on va dire que c'est un accident !

Mais revenons au titre de l'article et aux points 1 et 2 cités ci-dessus.
Quand on devient parent, on a envie de bien faire. On sait qu'on ne sera pas parfaits, mais on aspire au mieux possible. On nous dit de faire selon notre instinct, mais dès la maternité, on nous prodigue nombre de conseils. Et celui que l'on a le plus entendu concernant le sommeil, c'est bien "il ne faut JAMAIS faire dormir un enfant sur le ventre, quoiqu'il arrive, car cela augmente les risques de mort subite du nourrisson". Soit. Sauf quand quand on a un enfant qui ne supporte pas de dormir sur le dos, qui se réveille lors de sa première semaine de vie tous les 3/4 d'heures, on est bien obligé de chercher une autre solution. On le fait donc dormir sur le ventre, et on se rend compt qu'il dort mieux. Mais on angoisse, car on entend encore et en permanence la voix des différentes sages-femmes "JAMAIS sur le ventre". Et on stresse, et on angoisse... même involontairement... et le bébé absorbe cette angoisse et a peur de dormir... quelle poisse, l'angoisse !

C'est pas facile de devenir parent. Les premiers jours, semaines de vie de notre puce, j'ai eu beaucoup de mal, en particulier avec l'allaitement. Tout simplement parce que j'étais envahie d'informations contradictoires, et que voulant bien faire, je ne savais plus qui écouter : les sages-femmes (qui parfois entre elles se contredisent déjà), ma mère, mes amies déjà maman ? Allaitement à la demande, toutes les 4h ? Prendre le bébé dans ses bras, le laisser pleurer ? Il faut bien dire que les choses on beaucoup évolué en matière de puériculture en 20 ans. Du coup, ma mère (en qui j'ai tjs eu pleine confiance) contredisait perpétuellement les sages-femmes (dont c'est le métier tout de même). Et je n'osais pas ne pas "obéir" au sf, mais j'avais peur également de ne pas écouter ma mère qui a tout de même élevé 3 enfants qui se portent bien. Bref, c'était le fouille dans ma tête, je réfléchissais trop, j'angoissais pour tout. Jusqu'à ce que j'ose me faire confiance à moi-même, que j'ose décider ce qui me paraissait être le meilleur pour ma fille.
De ce point de vue, pour le 2ème, c'est plus facile, on se pose moins de question, on se fait confiance. Sauf quand un problème jusqu'alors inconnu fait surface. On n'est pas préparé.

On ne dit pas assez combien être parents peut être difficile parfois, surtout les premiers temps!

lundi 11 octobre 2010

De la suite dans les idées

 Discussion entre une maman et sa fille de 3 ans :

1er jour
Maman, quand j'étais dans ton ventre, il était où Mathieu ?
Ben il n'existait pas encore...
Ah, mais il était où ?
Ben... c'était encore une p'tite graine...
Ah...

2ème jour (quelques jours plus tard en vrai)

Maman, comment j'ai fait pour sortir de ton ventre ?
Tu es sortie quand tu avais assez grandi.
Mais je suis sortie par où ?
Par un petit trou.
Par le nombril ?
Pas vraiment.
Mais il est où ce petit trou ?
Heu... grand moment de solitude... il est en bas du ventre.
Mais comment je suis venue dans ton ventre ?
C'est papa qui a mis une petite graine, parce qu'il faut fabriquer les bébés.
Ah oui, les bébés, ça se fabrique.

3ème jour
Maman, papa il a mis la main pour mettre la p'tite graine dans ton ventre ?
Heu non... pas la main.
Il a mis quoi alors ?
Heu... il a mis un p'tit tuyau.
Et la p'tite graine, elle est venue dans ton ventre, et hop, ça a fait un bébé.
D'abord, la p'tite graine est venue dans l'oeuf de maman. C'est comme les oiseaux, ils sont dans un oeuf... ben dans le ventre des mamans, c'est pareil, il y a des oeufs.


4ème jour, repas du soir en famille

Elle va naître quand ma petite soeur ?
???? Mais tu ne vas pas avoir de petite soeur.
Mais pourquoi ?
Parce qu'il n'y a pas de bébé dans le ventre de maman.
Mais pourquoi ?
Parce que.
Mais papa, tu peux mettre une petite graine dans le ventre de maman ?
Mais tu sais Eloïse, ce n'est pas facile de fabriquer un bébé. Et puis, s'il y a un bébé un jour, ce sera peut-être un autre petit frère.
Non, j'ai déjà un p'tit frère.
Mais peut-être que Mathieu voudrait un p'tit frère. Mathieu, tu veux un p'tit frère ?
Non !
Et une p'tite soeur ?
Non !
Mais moi, je veux une p'tite soeur !
On va voir ce qu'on peut faire. Mais tu sais, des fois, on a que des p'tits frères. Papa et maman, ils n'ont que des frères.
Mais ils sont où les oeufs de maman ?
Ils sont cachés dans son ventre.
Alors papa, va mettre une p'tite graine !

5ème jour, elle trouve les décorations de Noël et veut décorer la maison.
Quand il y aura de la neige, ce sera Noël. Et le vrai Père Noël viendra.
Oui, sûrement.
Et on fera la crèche avec bébé Jésus.
Oui.
Et le Père Noël apportera des cadeaux.
Oui.
Et je pourrai avoir ma petite soeur ? Je pourrai m'occuper d'elle ?
!!!! Mais Eloïse, il n'y a pas de petite soeur dans le ventre de maman pour l'instant !
Alors je vais dire à papa d'utiliser son tuyau pour mettre une p'tite graine dans l'oeuf dans ton ventre pour fabriquer un bébé qui sera une petite soeur...


Heu, je crois qu'elle a de la suite dans les idées ma fille !
Suite au prochain épisode !

mercredi 6 octobre 2010

Le réconfort, le voilà !

Merci Christèle... en effet, je prends l'évangile du jour comme une jolie réponse, un joli clin Dieu, un beau réconfort (voir mon article précédent).

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,5-13.
Jésus disait à ses disciples : " Supposons que l'un de vous ait un ami et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander : 'Mon ami, prête-moi trois pains : un de mes amis arrive de voyage, et je n'ai rien à lui offrir. '
Et si, de l'intérieur, l'autre lui répond : 'Ne viens pas me tourmenter ! Maintenant, la porte est fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner du pain',
moi, je vous l'affirme : même s'il ne se lève pas pour les donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu'il lui faut.
Eh bien, moi, je vous dis : Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte.
Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui frappe, la porte s'ouvre.
Quel père parmi vous donnerait un serpent à son fils qui lui demande un poisson ?
ou un scorpion, quand il demande un œuf ?
Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris


Mode repos pour moi aujourd'hui...  je ne suis pas allée travailler, pas en état.  En 6 ans, hormis pendant mes congés mat, ce sera la première fois que je serai absente, c'est indispensable, trop épuisée.
P'tite Cocotte est à l'école, P'tit Loup chez sa grand-mère qui s'occupera d'eux comme tous les jours où je bosse.
Journée rien qu'à moi pour DORMIR, me relaxer, reprendre des forces, retrouver l'énergie nécessaire  et repartir du bon pied !
Je vais donc de ce pas me recoucher et DORMIR !

Maman épuisée cherche repos

C'est un grand bonheur d'être parent, mais ça peut aussi, parfois, être tellement difficile...

Parfois, on se sent à bout...
L'énergie nous abandonne, on a l'impression de ne plus avoir de ressources dans lesquelles puiser, de ne plus y arriver... On se sent nulle, incompétente, mauvaise mère... On fait tout de travers, on crie, on pleure, on perd son calme... et après, on s'en veut, terriblement... parce qu'on n'a pas tenu ses principes, parce qu'on n'est pas restée zen coûte que coûte... Mais on avait tellement, tellement envie de dormir !


Quand les nuits sont courtes, bien trop courtes... que le manque de sommeil devient insupportable.
Quand les maladies s'enchainent... que l'on se sent si impuissante face à la souffrance de son enfant.
Quand les limites sont testées, dépassées... que l'on a l'impression de passer ses journées à gronder, à se fâcher, à punir.
Quand la jalousie s'installe... qu'il faut rassurer, réconforter, continuellement.
Quand les bagarres commencent, que les p'tites tapes sournoises se font... qu'il faut encore et toujours expliquer les mêmes choses.
Quand la maison est en bordel, que des jouets et des livres trainent partout... que l'on n'a plus la force de ranger, de nettoyer.


On peut se sentir si petit, si misérable, si insignifiant devant la tâche qui nous est confiée. Prendre soin, éduquer, conduire un petit enfant sur la route, c'est une si grande responsabilité.

Seuls parfois, on peut craquer...  on hurle, on pleure, on n'en peut plus... dans ces moments, on se sent mauvais parent, mauvaise mère... on ne supporte plus cette fatigue, ces pleurs, cette désobéissance...
Il faut alors se faire humble, reconnaître que parfois la tâche nous dépasse, accepter de ranger sa fierté dans sa poche.
Se rappeler qu'Il est là, qu'Il veille sur nous... Lui demander de l'aide, L'appeler au secours, Lui demander de nous envoyer Sa force.

Venez à moi, vous qui portez un fardeau. Venez, vous tous qui peinez.
Et Moi, je vous soulagerai. Je suis le repos de vos âmes. 

lundi 4 octobre 2010

Chacun a sa place

C'est marrant comme partout où on va, quoi qu'on fasse, on a nos petites habitudes...
Pour faire ses courses, le jour du repas familial, les p'tites routines pour coucher ses enfants, le trajet pour aller au boulot et puis... sa place dans l'église le dimanche matin !

Les gens, moi la première, s'assoient toujours sur le même banc, du même côté, devant, derrière, au centre... du coup, on a toujours la même vision de l'autel, du prêtre, de l'eucharistie...

Dimanche dernier, j'ai dû changer de place pour rejoindre le groupe liturgique... je me suis retrouvée à l'exact opposé de ma place habituelle ! Et ben ça m'a fait tout bizarre de voir le prêtre depuis la droite, j'ai eu l'impression de vivre l'eucharistie différemment, de voir cette Hostie Corps du Seigneur sous un jour nouveau au moment de la consécration... très bizarre comme sensation !
comme si je n'étais plus à ma place... faudrait que je change plus souvent de place moi...

C'est marrant ces petites habitudes qui nous rassurent. On dit toujours que les enfants ont besoin de repères, d'avoir un horaire fixe, des habitudes qu'on ne change pas... mais finalement, nous autres adultes, on est bien un peu pareil non ?

dimanche 26 septembre 2010

Clin Dieu et Perplexité

Avant l'été, en train de bien m'installer et de prendre mes marques dans ma nouvelle paroisse, je cherchais comment devenir une paroissienne active, comment prendre part à la vie de la communauté, où apporter mon aide... mais bon, j'avoue, je cherchais mentalement ;o) timide comme je suis, je n'osais pas aller vers les autres, et je restais sur mon banc...

Et puis lors de la messe de rentrée, l'animateur liturgique lance un appel : "ça fait deux ans que je suis le seul animateur ici, je commence à m'essouffler ! J'ai besoin de jeunesse, j'ai envie de redynamiser tout ça. Alors si vous êtes musiciens, si vous savez chanter, venez me voir !"
Et voilà, joli clin Dieu... je n'avais plus qu'à franchir le cap et oser m'approcher... le premier pas avait été fait pour moi !

On a donc eu une première rencontre... l'animateur est ouvert à tout, je vais pouvoir introduire des chants de l'Emmanuel qu'il apprendra à la chorale, je suis juste ravie ! Reste plus qu'à faire un choix parmi tous ceux que j'aime tant, et là, ça se complique...

ça c'était pour le clin Dieu... et la perplexité là-dedans ?
En discutant avec ce sympathique animateur, j'apprends que c'est un ancien prêtre, parti en mission en Afrique, revenu marié. Soit... moi ce qui me laisse perplexe, ce n'est pas qu'un prêtre abandonne la prêtrise, ça peut arriver de rencontrer l'amour auprès d'une femme... ce que j'ai plus de mal à comprendre, c'est qu'il s'est marié après avoir eu un enfant ? A l'époque, son évêque lui avait conseillé de laisser tomber la femme et de mettre l'enfant en adoption, puis de rentrer sagement en France... bizarre mais bon...
L'Eglise prône la chasteté avant le mariage et un prêtre, lui, va avoir un enfant hors des liens du mariage ? Je sais bien que c'est loin d'être le seul, qui lui au moins a eu le courage finalement d'épouser celle qu'il aime, qu'ils ont encore eu 3 autres enfants après, que certains prêtres ont des maîtresses et des enfants cachés, j'ai même connu un prêtre qui a rencontré une femme mariée, mère de 4 enfants, qui a divorcé pour lui...

Je dois dire que tout ça me questionne beaucoup... Pour moi, le célibat des prêtres est quelque chose de sensé, de mûrement raisonné et de raisonnable.
Celui qui a la vocation de prêtre doit pouvoir la remplir pleinement, il doit pouvoir consacrer tout son temps et sa vie au Seigneur et à ses obligations, répondre présent quand on l'appelle, aimer chacun de ses paroissiens et chacun de ses prochains, avoir le coeur et l'esprit entièrement dévoué et libre.
Celui qui a la vocation d'époux et père de famille doit avoir du temps et l'esprit libre pour s'occuper de ses enfants. Il doit pouvoir jouer avec eux le soir, avoir ses soirées libres pour sa femme.
Je ne vois pas très bien comment quelqu'un pourrait concilier ces deux vocations. Comment un homme pourrait-il être à la fois dévoué corps et âme à l'Eglise et à sa famille ? Comment pourrait-il physiquement, humainement remplir pleinement ses tâches, à la fois de prêtre et à la fois de père ?

Pourtant, cette question revient fréquemment dans les discussions... y compris dans la bouche de cet ancien prêtre, qui s'est senti rejeté par son église, "foutu à la porte" comme il m'a dit, qui aurait aimé pouvoir rester prêtre tout en se mariant.

lundi 13 septembre 2010

Hymne à l'amitié

"Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus à se rappeler comment voler."

On dit souvent que les amis, les vrais, on peut les compter sur les doigts de la main.
On dit aussi qu'on ne peut pas vivre sans amis avec qui partager joies et peine.
On dit que l'amitié est aussi précieuse que l'amour.

Parfois, les "on dit", c'est vraiment des bêtises... mais parfois c'est si vrai !
L'amitié, la vraie, c'est rare, c'est précieux...

Ce week-end était placé sous le signe de l'amitié... trois amies, trois mamans, trois marraines en vadrouille pour fêter les 30 ans de l'une... trois nanans qui avaient laissé maris et enfants à la maison... trois filles qui ont vécu un vrai week-end de filles : papottages, shopping, visites, bonne bouffe, sangria, flamenco, soleil intérieur et extérieur...
On a parlé de nos enfants évidemment, de nos projets, de nos souvenirs. On a bien ri en imaginant nos hommes s'occupant des enfants. Mais pas que... parfois, ça chauffe, y a des sujets un peu houleux, comme la contraception... mais je crois qu'on n'arrivera jamais à se mettre d'accord... saleté de stérilet !

J'ai pu aller à la messe, dans une église remplie d'ex-voto, une église réputée mondialement... et pourtant, j'ai rarement vu une église aussi sombre et inaccueillante ! Apparemment, j'ai eu de la chance que la messe ait lieu, un prêtre était là pour un mariage et il a accepté de rester célébrer la messe de 18h.. le dimanche en revanche, messe annulée car pas de curé !
Entre parenthèses, ça me fait penser que dans ma nouvelle paroisse, nous avons trois prêtres indiens, missionnaires de Saint-Françoise de Sales... ça fait mal de se dire que maintenant, les missionnaires sont envoyés en France à la rescousse...

Petite devinette : d'après les photos, où étions-nous ?
Devise de la région : Foi - Charité - Espérance...

dimanche 5 septembre 2010

Entre Evangile et réalité

Dimanche dernier, lors de la messe, je me suis sentie un peu mal à l'aise...
Il y a ce jeune homme, je ne sais même pas s'il est majeur, avec son chien, qui est à la porte de l'église tous les dimanches... qui tend la main en espérant quelques sous... à qui personne ne parle... à qui j'ose seulement dire "bonjour".

Et il y a eu cet Evangile :

(BD d'Emond Prochain)
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 14,1.7-14.
Un jour de sabbat, Jésus était entré chez un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et on l'observait.
Remarquant que les invités choisissaient les premières places, il leur dit cette parabole :
« Quand tu es invité à des noces, ne va pas te mettre à la première place, car on peut avoir invité quelqu'un de plus important que toi.
Alors, celui qui vous a invités, toi et lui, viendrait te dire : 'Cède-lui ta place',
et tu irais, plein de honte, prendre la dernière place. Au contraire, quand tu es invité, va te mettre à la dernière place. Alors, quand viendra celui qui t'a invité, il te dira : 'Mon ami, avance plus haut', et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui sont à table avec toi.
Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. »
Jésus disait aussi à celui qui l'avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi t'inviteraient en retour, et la politesse te serait rendue.
Au contraire, quand tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ;
et tu seras heureux, parce qu'ils n'ont rien à te rendre : cela te sera rendu à la résurrection des justes.
 »


Et je pensais à ce jeune à la porte de l'église, me demandant si quelqu'un l'inviterait au festin, si quelqu'un lui dirait d'entrer dans l'église... j'ai essayé de me botter les fesses, mais je n'ai pas osé me lever devant tout le monde pour lui proposer d'entrer. Je me sentais mal, j'avais honte. Et le prêtre pendant son sermon parler des Roms, parler du fait de ne pas rejeter l'étranger, le pauvre, le malheureux... et ce jeune homme, qui restait dehors, c'était illogique !
Mais au moment de la communion, j'ai vu qu'il était là... il n'a pas communié, mais il était avec nous, dans l'église... à la sortie, il avait disparu...

Mais j'ai repensé à lui souvent cette semaine.. me demandant qui il est, d'où il vient... me reprochant ma peur, mon manque de courage...
Ce matin, il était là... ce matin, je n'ai pas fait comme si de rien n'était, ce matin j'ai osé dépasser ma timidité et lui adresser la parole... peut-être qu'un jour j'oserai l'inviter au festin ? 

jeudi 26 août 2010

Du temps... hors du temps !

Quand on est instit', il y a une chose que beaucoup nous envient : les vacances ! Et c'est vrai que de ce point de vue, on a une chance énorme, surtout quand on est parent, d'avoir les mêmes vacances que nos enfants. Bon, on les mérite hein nos vacances lol

Cette année, on en a vraiment profité... mon mari chéri d'amour a pu prendre 3 semaines, ce qui est juste super agréable !

3 semaine en famille, à profiter du temps pour les uns et les autres... 3 semaines de voyage, entre Auvergne, Vendée et Îls de France... 3 semaines de bonheur intense, de découvertes, de partages, de fête d'anniversaire (p'tite cocotte a eu 3 ans), de retrouvailles et de rencontres, de passages du virtuel au réel.
3 semaines de visites, d'apprentissages, de baignades, de châteaux de sable, de crêpes, de glaces, de barbecue...
3 semaines hors du temps... déconnexion totale... ça fait du bien !

Ils sont si indispensables ces moments en famille ! Ensemble, c'est tout !

Maintenant, il faut reprendre un rythme moins estival... papa est de nouveau au boulot, maman s'y remet doucement, cocotte commence la maternelle dans une semaine et p'tit loup baragouine de plus en plus... dur pour cocotte de se dire que p'tit frère restera avec maman ou grand-maman pendant qu'elle sera à l'école... parfois, c'est dur de grandir ! Tellement de découvertes devant elle... Ma fille grandit et moi avec... c'est bizarre de la confier...

Une nouvelle année commence... bonne route !

jeudi 29 juillet 2010

Le voisinage, c'est tout un poème !

Il y a bientôt 2 ans, on a acheté une maisonnette dans un quartier résidentiel où toutes les maisons sont identiques... et moi, naïve comme je suis, j'imaginais emménager dans une rue remplie d'enfants où toutes les mamans sont de super copines, un peu comme dans "Desperate Housewives" où tout le monde s'entraide, où il y a tout le temps des fêtes dans la rue, où tout le monde connaît tout le monde... bref, j'avais une image bien déformée de la réalité !

On a emménagé en plein automne, il faisait froid, notre haie n'avait pas été taillée depuis un an, on était cloisonné chez nous. Moi j'étais enceinte tout en ayant un bébé de 14 mois, je ne sortais pas beaucoup. Il y a bien eu les voisins d'en face qui nous ont prêté leur brouette quand on a taillé la haie. Les voisins d'à côté qui nous ont dit de ne plus faire ça car ça attire les voleurs. Ils ont donc monté une palissade en bois entre notre jardin et le leur. Leur haie fait plus de 3mètres ce qui est contraire au réglement de la co-propriété mais bon. Ils ont immense portail. En été, chez eux c'est le club-med. Ils ont construit un bar dans le jardin, des spots de toutes les couleurs s'allument la nuit, la musique à fond, des barbecues jusqu'à 2h du mat en semaine. L'hiver, ils décorent leur jardin de plein de lumière, mais quand ma fille s'est approché de leur maison pour voir, ils ont bien vite fermé le portail. On a compris, ils ne veulent pas de relation de bon voisinage.

Bref, mon image idéalisée de départ c'était bien entachée, c'était chacun chez soi et tout ira bien.

Et puis, il y a quelques mois, des nouvelles voisines en emménagé dans la maison d'â côté restée vide pendant un an. Et là, on retrouve le sourire : une maman et ses deux filles de 8 et 10 ans. Elles viennent jouer dans le jardin avec les enfants, on va dans le leur profiter de leur piscine gonflable. Je me plante dans la recette de gâteau d'anniversaire de ma puce, la voisine qui ne peut me dépanner en oeufs me propose d'aller en acheter pour moi vu que les enfants dorment. On s'absente 5 jours à Paray, elle arrose notre "potager" depuis son jardin sans qu'on ne le lui ait demandé. Elle propose de relever le courrier et surveiller la maison pendant nos vacances (départ demain pour semaines). Les filles sont venues à l'anniversaire (un brin en avance) de ma puce.
Bref, ça ce sont des voisines en or ! On se dépanne, on s'entre-aide, on s'invite ! C'est tellement plus sympathique ! On va mettre un portail entre nos deux jardins pour éviter de faire le tour des maisons à chaque fois. On va enlever ces thuyas moches pour faire une haie commune d'arbres fruitiers ! J'aime ces bonnes relations !

jeudi 22 juillet 2010

Pakistan et sa loi anti-blaspheme

Allez faire un p'tit tour sur le blog de Nystagmus...
J'en ai les larmes aux yeux... qu'ils sont courageux ces chrétiens qui risquent leur vie tous les jours, juste parce qu'ils sont chrétiens dans un pays musulman et qui pourtant ne renie pas leur Dieu...
Qu'il a facile pour nous d'affirmer notre foi, nous ne risquons rien... et pourtant, le faisons-nous toujours ?
Alors faisons ce que vous pouvons, avec nos moyens, si petits soient-ils... et signons la pétition demandant l'abrogation de la loi anti-blasphème !

mardi 20 juillet 2010

Freres de sang - Elias Chacour

Peut-être - sûrement - connaissez-vous ce livre que je viens de découvrir :

Acheté à Paray, il a trainé quelques années dans notre bibliothèque, et puis il y a quelques semaines, mon mari s'est mis à le lire et me l'a rudement recommandé.

Elias Chacour est un prêtre - Evêque même - Palestinien qui oeuvre pour la paix en Israël entre chrétien, juif et musulman. Son livre apporte un autre regard sur le conflit israelo-palestinien, que les médias oublient bien souvent de relater.
Ce livre est un témoignage vivant, plein de moments bouleversants...
Je vous le conseille vivement si vous ne l'avez pas déjà lu !

Prêtre à Ibillin, un petit village de Palestine, Elias Chacour, Arabe et citoyen d'Israël, est l'un des témoins vivants de cette coexistence prétendument impossible au Moyen-Orient. Déjà tout jeune enfant, il est témoin et victime de la violence des Israéliens. Mais, non-violent, passionné de paix, apôtre de justice, solidaire de ses compatriotes palestiniens, il se plaît à dire : "Les Juifs et les Palestiniens sont frères, frères de sang. Nous ne devons jamais oublier cela."  Son itinéraire, dramatique, est vécu dans un esprit évangélique d'une exceptionnelle qualité.



jeudi 15 juillet 2010

Ré-enchanter le monde

Tel était le thème de la session des 25-35 ans à Paray-le-Monial, avec la Communauté de l'Emmanuel, cette année... (wah, 3 liens dans une phrase, je fais fort là).
Après 5 jours plus qu'intenses en prière, louange, adoration, enseignement, grâces, effusion de l'Esprit, envie de laisser une trace par ici... mais que dire, quand on a vécu quelque chose de si intense, qui ne paraisse pas morne en comparaison de la réalité, moi qui n'ai pas le talent de certains, comment rendre compte par écrit de ce que j'ai vécu, est-ce seulement possible ?

Par où commencer ? Le plus simple serait peut-être de suivre une journée type...

Louange le matin, pour bien commencer la journée... une fois joyeuse, débordante, vivante, un amour du Christ plus fort que tout... peut-être le côté le plus chacha des sessions, le côté avec lequel mon mari a eu le plus de mal... les bras levés, les chants en langue, les paroles de connaissance, c'est un peu trop pour lui ! Pour moi, c'est un moment de primordial, qui me fait du bien, qui me rassure sur la jeunesse et la vitalité de l'Eglise, moi qui ai l'habitude de mes paroisses vieillissantes... C'est si bon de chanter tout haut la Gloire du Seigneur !!!!

Enseignement ensuite... cette année, les sujets abordés étaient les suivants :
  • Où va le monde ?
  • Et si Dieu m'avait choisi ! Par le Père Petitclerc... formidable, où comment garder l'homme au centre de ses préoccupations dans notre société où l'on s'intéresse plus à la nature qu'à l'humain.
  • A quoi sert de gagner le monde... Par Nicolas Buter... pas suivi, pour cause de service enfant.
  • Réenchanter le monde commence là où je suis. Par Laurent et Marie-Hélène de Cherisey qui ont fait le tour du monde avec leurs 5 enfants. Grandiose, comment de petits actes partout dans le monde sont vraiment porteurs d'espoir, où comment les médias se focalisent sur le mal, les catastrophes, alors qu'il existe beaucoup de merveilleuses initiatives sur tous les continents.
  • Notre histoire a-t-elle un sens ? Par le Père dominicain Thierry Humbrecht. Très beau.
  • La sainteté dans le couple, par Bernard Dubois de la communauté des Béatitudes... Vraiment très enrichissant pour moi, avec des pistes de réflexions.
Messe... le point d'orgue de la journée ! Recevoir l'Eucharistie, Dieu dans mon cœur 5 jours de suite, quel bonheur !

Repas, puis groupe de partage... partager sur ce que l'on a vécu, ce que l'on a compris, ce qui nous a touché, sur des intentions de prière... prier les uns pour les autres et continuer, même après la session.

Parcours spécifique. 10 parcours à choix, plus un de préparation au mariage et un d'Espérance pour un groupe de personnes vivant dans la rue, aussi varier qu'épanouir et reconnaître ses talents, le feu de l'Esprit Saint, l'oraison, la vie des saints, quel regard porter sur l'Islam, le célibat, l'harmonie dans le couple, quand l'enfant se fait attendre... pour notre part, nous avons choisi "Éduquer à la lumière de l'Écriture"... plein de pistes d'éducation, de la communication non violente, l'écoute active, l'accompagnement des pleurs et des colères... très intéressant, on a mis en route plein de réflexion... mon mari était là pour le week-end, il a pu suivre 2 enseignements sur 3, et a beaucoup apprécié.. une réflexion sur notre rôle de parents s'est engagée entre nous, envie de changer certains de nos principes d'éducation, d'être plus zen face à certaines situations... Merci aux deux couples et au Père Henry de Chauvigny pour ce parcours !

Puis temps libre, pour adorer dans la prière, faire du sport, aller à la librairie, être avec les enfants... Repas ensuite et pour terminer la journée,

Veillée. Toujours de très beaux moments, avec louange, invocation de l'Esprit Saint, adoration, témoignages, vénération des reliques de Sainte Marguerite-Marie et Saint Claude La Colombière. Beaucoup de joie et de recueillement à fois durant ses veillées... de très beaux moments !

Je pourrais aussi vous dire combien il est bon, au coeur de l'été, au coeur de la vie, de se retrouver au milieu de chrétiens, heureux et fiers de l'être, au milieu d'une jeunesse vivante... combien j'ai été impressionnée de voir autant de femmes enceintes, de poussettes et d'enfants en bas-âge au mètre carré ! Combien il est rassurant de voir autant de jeunes prêtres heureux, autant de séminaristes... non l'Église n'est pas morte et n'est pas si vieillissante que ça !

Je pourrais vous faire part de mon p'tit gars, qui bien qu'âgé de 17 mois, est tombé amoureux de Jésus... vous faire part de sa joie quand on s'approchait d'une statue du Christ, son visage s'éclairait et il lui parlait... de quoi, je ne sais pas, mais je suis certaine qu'Il l'a entendu et compris !
Je pourrais aussi vous raconter les cadeaux que ma puce apportait chaque matin à la Vierge et au Seigneur, des bouts de bois et des cailloux trouvés au bord du chemin, mais si importants, de vrais trésors pour elle !

Je pourrais vous raconter ma fille qui chaque matin avait peur d'aller au service enfants des 3-4 ans mais ne voulait plus en repartir... de ma puce qui se mettait dans son lit le soir à chanter "l'Amour de Dieu est si merveilleux", ou "Dieu est bon pour moi", puis racontait à ses peluches l'histoire de Jésus qui se déguise en berger pour aller chercher la p'tite brebis !
Je pourrais évoquer mon fiston, toujours aussi fusionnel avec sa maman, qui a eu beaucoup de mal à se détacher de sa poussette les quelques fois où je l'ai laissé aux 2-3 ans...

Je pourrais dire le temps passer à la librairie, à y retourner je ne sais combien de fois n'arrivant pas à me décider, à faire un choix... finalement, voici la sélection, des bonnes lectures pour l'été et pour l'année, pour les enfants, pour moi, pour mon homme.

Je pourrais aussi vous faire ressentir la chaleur torride, les gouttes qui perlent, l'envie de piscine et de fraicheur... "sautons dans le coeur de Jésus avec la même envie que l'on ressent tous pour une piscine" a dit quelqu'un...

Je pourrais tenter de vous décrire à quel point je me sens bien et en paix dans la Cité du Coeur de Jésus, là où Il a demandé à Sainte Marguerite Marie que l'on devienne ses amis et lui a dit à quel point Il brûle du désir d'être aimé. Tout respire la paix là-bas, la prairie, la rivière, les cygnes... Paray et moi, c'est une longue histoire d'amour, commencée en 1997, en fin d'adolescence, quand je me posais plein de questions sur ma foi alors que jusqu'à présent, je suivais mes parents... j'y ai reçu tant de grâces...

Paray et les sessions, je pourrais vous en parler pendant des heures...
Maintenant, nous voilà de retour, le coeur plein de promesses, qu'on essayera de tenir !

Et puis, si on se donnait rendez-vous l'année prochaine à Paray ? Pour vivre une session ensemble... y en a que ça tente ? Nous en tout cas, on y sera... enfin selon ce que la vie nous réserve !

samedi 3 juillet 2010

Ce n'est qu'un au-revoir...

La salle est vide... les pupitres sont sortis, il ne reste rien sur les murs... la salle est vide, plus d'élèves qui discutent, échangent, travaillent... la salle est vide, les multiples classeurs remplis d'exercices, de devoirs, d'évaluations, de temps de formation sont rangés... la salle est vide, je respire un grand coup, je ferme la porte, je tourne la clé...
Après deux ans passés avec ces élèves, des liens se sont tissés... on a appris à se connaître, à s'apprécier, à s'apprivoiser (ou pas)...  mais le relais est passé, l'année prochaine, ils auront un autre maître, une autre enseignante... le relais est passé, les dossiers sont transmis, les consignes sont données, au suivant...
En cette fin d'année, il y a eu des pleurs, des incompréhensions... 5 élèves doivent quitter la classe, en rejoindre une autre l'année prochaine... le choix a été difficile, mais mûrement réfléchi... on a fait du mieux qu'on a pu, en fonction des affinités, des capacités d'adaptation, de l'autonomie... c'était dur de leur annoncer cela, mais encore plus dur pour celles et ceux qui devront apprendre à connaître d'autres enfants, d'autres élèves, qui se sentent exclus, punis... mais les amitiés sont conservées, ils se reverront, on est dans une petit école de village...
Des parents sont indignés, pourquoi leur enfant ? Il faut trouver les mots, expliquer, rassurer... certains ont compris, d'autres pas... ils ne nous saluent plus... On verra ce soir, à la fête de fin d'année...
Les vacances vont passer, ils vont penser à autre chose, se reposer, profiter et une nouvelle année commencera... ils se découvriront de nouvelles amitiés et tout se passera bien, comme chaque année...
Moi, j'apprendrai é connaître de nouveaux enfants, une nouvelle année riche en échange commencera... certains vont me manquer, d'autres moins... C'est la richesse du métier, rencontrer toujours de nouvelles personnes, recommencer, répéter tout en changeant...

Mais l'été est là et bien là... on va avoir du temps en famille, du temps pour d'autres activités...Dès vendredi, ce sera le départ pour Paray et le forum des 25-35 ans : 5 jours de ressourcement, de prière, d'adoration, de louanges, d'échanges, de partage ! 5 jours tellement important  au coeur de l'été, tellement importants au coeur de l'année, tellement important à mon coeur.

mercredi 30 juin 2010

PRIERE POUR LA FAMILLE

O Dieu, de qui vient tout paternité au ciel et sur la terre,

Toi, Père, qui es Amour et Vie,
fais que sur cette terre,
par ton Fils Jésus-Christ, "né d'une femme" et par l'Esprit-Saint, source de charité divine,
chaque famille humaine devienne un sanctuaire de la vie et de l'amour
pour les générations qui se renouvellent sans cesse.
Que ta grâce oriente les pensées et les actions des époux 
vers le plus grand bien de leurs familles,
de toutes les familles du monde.
Que les jeunes générations
trouvent dans la famille un soutien inébranlable
qui les rende toujours plus humaines
et les fasse croître dans la vérité et dans l'amour.

Que l'amour, affermi par la grâce du sacrement du mariage,
soit plus fort que toutes les faiblesse et toutes les crises 
que connaissent parfois nos familles.

Enfin, nous te demandons, par l'intercession de la Sainte Famille de Nazareth,
qu'en toutes les nations de la terre 
l'Église puisse accomplir avec fruit sa mission dans la famille et par la famille,

Toi qui es la Vie, la Vérité et l'Amour,
dans l'unité du Fils et du Saint-Esprit.

AMEN.

Prière de Jean-Paul II pour la famille

dimanche 27 juin 2010

Vu autre part

Vu sur ce blog : une projection dans le monde scolaire des Béatitudes, avec Jésus comme prof, les apôtres à la place des élèves et le grand prêtre à la place du directeur !
ça m'a bien fait rigoler et puis, je m'y suis bien reconnue, je me serais crue dans ma classe pour un peu ! Alors je vous le partage :

En voyant la foule des gens, Jésus alla sur la montagne. Et lorsqu'il fut assis, les douze vinrent à lui. Il leva les yeux vers ses disciples et dit :

- Bienheureux les pauvres en esprit car le royaume des cieux leur appartient. Bienheureux ceux qui souffrent car ils seront consolés. Bienheureux les doux car ils posséderont la terre...

Quand Jésus eut terminé, Simon Pierre dit :
- Il fallait écrire ?
Puis André demanda :
- Est ce qu'on doit apprendre tout ça ?

Et Jacques :
- Il faut le savoir par coeur ?

Philippe ajouta :
- C'est trop dur

Jean dit :
- J'ai pas de feuille !

Et Thomas ajouta :
- Moi, j'ai plus d'encre dans mon stylo !

Inquiet, Barthélemy demanda :
- Y aura interro ?

Et Marc interrogea :
- Comment ça s'écrit "bienheureux" ?

Matthieu se leva et quitta la montagne sans attendre en disant :
- Je peux aller aux toilettes ?

Simon précisa :
- Ca va sonner

Et Judas dit enfin :
- Vous avez dit quoi après "pauvres" ?

Alors un grand prêtre du Temple s'approcha de Jésus et dit :
- Quelle était ta problématique de départ ? Quels étaient tes objectifs transversaux ? A quelle compétence faisais tu appel ? Pourquoi ne pas avoir mis les apôtres en activité de groupe ? Pourquoi cette pédagogie frontale ? Etait elle la plus appropriée ?

Alors, Jésus s'assit et pleura.

jeudi 24 juin 2010

Priere des epoux


Seigneur,
Tu nous as appelés à fonder un foyer,
donne-nous la grâce de l'animer de Ton amour;
donne-nous de nous accepter tels que nous sommes,
avec nos qualités et nos défauts,
de nous aider à nous transformer l'un par l'autre.

Donne-nous de demeurer en Ton amour
tous les jours de notre vie.
Fais que notre foyer soit brûlant d'amour pour les autres.
Qu'il soit réconfortant pour tous ceux qui y vivront,
que notre maison soit ouverte à tous
qui viendront s'y asseoir et s'y réchauffer.

Apprends-nous
à entrer dans Ton projet,
à Te faire confiance,
à t'offrir nos joies et nos peines,
à accueillir ceux que Tu nous confieras
et à les conduire jusqu'à Toi,
à Te rendre grâce de notre vie ensemble.

Seigneur,
Toi qui es l'Amour, bénis notre amour.
Amen

J'ai trouvé cette prière au fond d'une chapelle, lors d'une réunion du groupe de prière de l'Emmanuel...
J'espère qu'un jour, cette prière sera véritablement notre...
J'espère et je prie pour qu'un jour mon mari découvre tout l'amour du Seigneur pour lui, afin que nous soyons une famille véritablement unie dans le Christ, que nous partagions des temps de prière ensemble, que nous soyons un modèle de parents unis dans l'amour de Dieu pour nos enfants...
Je nous confie à l'intercession de la Vierge Marie et Saint Joseph, ainsi qu'aux bienheureux Louis et Zélie Martin, pour qu'ils prient pour nous afin que mon mari découvre tout cet Amour !
Je nous confie également à votre prière... si vous le voulez bien !

Geneve = francophobe ?

En tant que double nationale, franco-suisse, s'il y a une chose que je connais bien, c'est le rejet qu'exprime les genevois envers les français. Ce sont nos ennemis héréditaires !
Je suis née à Genève, j'y ai toujours vécu jusqu'à très récemment (et encore, j'ai passé la frontière de quelques mètres), j'y ai été à l'école, j'y travaille... et depuis toute petite, j'ai entendu des "quoi, t'es française ?, t'as pas de chance..."
J'ai jamais très bien compris d'où vient ce sentiment... impression d'infériorité, brave petite bourgade cerclée de tous côtés pas la France qui résiste à l'envahisseur ? Ici, on rejète toutes les fautes sur les français : ils nous piquent notre travail (sales frontaliers), ils conduisent mal, ils apportent la délinquance (sales lyonnais), ils sont tout le temps en grève, etc. Par contre, tout le monde est bien content d'aller faire ses courses de l'autre côté de la frontière, parce que c'est moins cher... On ne se rend pas compte que si tant de gens vont vivre en France, acheter une maison en France, c'est parce que la politique genevoise niveau logement est naze et que c'est plus que difficile d'acquérir un bien avant 50 ans... mais après, on se plaint que les frontaliers viennent travailler en Suisse ! Et pourtant, combien de ces frontaliers (moi la première) sont genevois à la base ?

Je me souviens de la réaction de mes amis, quand j'ai annoncé que je fréquentais un français, parisien en plus ! Ils ne comprenaient pas... puis ils ont appris à le connaître et m'ont dit "ah ouais, y a des français sympas, mais c'est une exception !" pff...

Depuis la coupe du monde de 98, c'est encore pire ! Les genevois sont persuadés que les français ont la grosse tête, qu'ils ne sont pas humbles, etc. Et pourtant, faut voir comment ils ont réagi ici lorsque la Suisse a battu l'Espagne la semaine dernière ! L'hymne national carrément dans les rues, à croire qu'ils avaient gagné la coupe de monde !!! Chez nous en Suisse, le sentiment nationaliste est très fort, on doit être fier d'être suisse, les drapeaux flottent partout... et après, on reproche aux français d'être fiers de leur pays ?? C'est ça la Suisse, critiquer les autres sans se regarder soi-même.

Alors avec toute la polémique actuelle avec l'équipe de France, mes compatriotes et concitoyens se délectent... "ils vont enfin fermer leur grande gueule ces français !"... pff, se réjouir du malheur des autres, c'est vraiment mesquin !

Quand on lit les réactions sur le forum du plus "grand" journal genevois "La Tribune de Genève" (en lecteurs mais de loin pas en qualité), franchement j'ai honte... les réactions sont anti-français à fond, racistes à certaines moment, xénophobe... et c'est toujours comme ça !

Bref, toute cette histoire me gonfle et me fait mal, car mes deux pays s'affrontent... enfin surtout dans un sens...

lundi 21 juin 2010

Le 21 juin, une bien belle date

Le premier jour de l'été, qui rime avec soleil, détente, vacances, piscine, du temps... 
La fête de la musique, qui signifie gaieté, joie, partage, ethno, goût d'ailleurs...
Et puis, l'année dernière, c'est surtout devenu le jour du baptême de mon fiston...

Hier à la messe, lecture de la lettre de St-Paul Apôtre aux Galates (3, 26-29) :
Frères, en Jésus-Christ, vous êtes tous fils de Dieu par la foi.
En effet, vous tous que le baptême a unis au Christ, vous avez revêtu le Christ.
Il n'y a plus ni juif, ni païen, il n'y a plus ni esclave, ni homme libre,
il n'y a plus l'homme et la femme, 
car tous, vous ne faites plus qu'un dans le Christ Jésus.

Forcément, je me suis sentie particulièrement touchée par cette lecture.
J'aime cette photo de famille, nous quatre avec Marie, qui fait partie de la famille, notre maman du ciel à tous. Marie qui veille sur nous, Marie ma sainte patronne...
Le jour du baptême de mes enfants est un jour au moins aussi joyeux et inoubliable que celui de leur naissance... Leur entrée dans la famille des chrétiens, c'est juste un moment intense, la consécration à la Vierge Marie dans la petite grotte de Lourdes à côté de notre église, un moment d'émotion...

Bel anniversaire de baptême mon bébé... que ta route soit longue et belle à la suite du Christ !

mercredi 16 juin 2010

Modèle familial

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de ma maman... depuis que je suis moi-même maman, je ne la vois plus du tout de la même façon ! Je me rends compte de tout l'amour qu'elle me porte, de tout ce que je lui dois, de tout ce qu'elle m'a appris, des valeurs qu'elle m'a inculquée... Elle a su m'amener à la foi sans rien m'imposer, tout en douceur, sans se formaliser aux périodes de mon adolescence où je remettais un peu ma foi en question, en m'accompagnant dans mes réflexions, en témoignant de sa propre foi.

Le modèle familial dans lequel on est éduqué est si important, il influence toute notre vie. Pour ma part, j'aimerais ressembler à ma maman qui est une mère formidable, aimante, bienveillante, présente. J'espère savoir donner autant d'amour et d'atouts dans la vie à mes enfants, j'espère savoir leur montrer le chemin du Seigneur pour qu'ils s'y engagent à leur tour avec confiance.

J'aime cette complicité que j'ai avec ma mère, cette confiance que je peux avoir en elle, ses conseils toujours bienvenus.
Ma mère est une femme joyeuse, lumineuse qui n'hésite jamais à aider, à témoigner.
32 ans de mariage avec mon papa, un bel exemple à suivre pour moi.

Merci Seigneur, je te rends grâce pour les parents que tu m'as donné !

lundi 14 juin 2010

Henri Dès inspire ma fille !

Ce matin, dans la voiture, sur le chemin des courses... comme toujours, un CD d'Henri Dès... et on entend ça :
Ça fait longtemps que j'attends
Un p'tit frère
Si tu pouvais chère maman
Me le faire

Un avec deux pieds
Deux bras deux yeux le nez et tout et tout
Un avec deux pieds
Enfin quèqu'chose de passe-partout

Et ma puce de partir dans ses réflexions : 
"moi j'ai déjà un p'tit frère... alors j'aimerais bien une p'tite soeur maintenant... 
Maman, tu peux mettre une p'tite soeur dans ton ventre ? 
Et après, je la porte pour monter les escaliers, parce qu'un bébé, ça marche pas un bébé... 
oh, maman, j'aimerais tellement une p'tite soeur, s'il te plaît !"

Un peu plus tard, pendant le repas de midi, elle persiste :
"Je vais dire à mamie et nonno que je vais avoir une petite soeur."
"Mais non ma puce, tu ne dois pas leur dire ça, c'est pas vrai."
"Mais pourquoi je ne vais pas avoir de petite soeur, j'ai dit s'il te plaît ?"

samedi 12 juin 2010

Ambiance pesante

En ce moment, au boulot, c'est pas la joie... entre le stress de la fin de l'année scolaire, les dernières évaluations à faire passer, les livrets scolaires à écrire, tous les travaux administratifs, les courses d'école à organiser et gérer, les journées sportives, etc... mais ça, c'est comme chaque année au mois de juin...
Cette année, trois collègues ont décidé de s'en aller car elles trouvent l'ambiance trop pesantes, la collaboration entre collègues trop inexistantes, certaines fortes personnalités trop présentes...
Cette année, la répartition des classes pour l'année prochaine est pesante, personne ne veut certaines classes, certains ont l'impression de faire des "sacrifices" chaque année, on tourne en rond dans les arguments de chacun, on a du mal à entendre et écouter ce que les autres ont à dire, chacun prêche pour sa paroisse, égoïsme quand tu nous tiens...
Alors ça jazze, ça fait de grands sourires en face des gens mais ça médit derrière leur dos...
C'est nul, c'est mesquin... et ça me rend triste ! Parce que je ne pense pas être comme ça, parce que j'aime que les choses soient franches.
Personnellement, je pense bien m'entendre avec tout le monde. J'apprécie chacun pour ses qualités, je fais avec les défauts, et ça roule.

Moi je suis du genre optimiste, à toujours trouver du positif dans le négatif, à accepter les choses... râler à longueur de journée sur ces choses pour lesquelles on ne peut rien, je ne trouve pas que ça fasse bouger et avancer les choses... Il y a des règles, des directives dans le système éducatif, et même si tout ne nous plaît pas, il faut bien les accepter... il y a eu beaucoup de changements ces dernières années, d'autres sont à venir, c'est comme ça, autant faire avec !

J'ai eu mon entretien d'évaluation avec ma directrice hier... je suis contente, car elle a soulevé pas mal de choses et elle m'a reconnue des qualités qui me tiennent à coeur.. bienveillance envers les élèves, confiance réciproque, joie de vivre et joie à faire mon métier, elle m'a dit que je suis quelqu'un de pétillant ! Que je sais dire les choses tout en étant respectueuses des gens et respectueuse dans la manière de les dire... ça m'a fait plaisir !

Et puis quand le soir, je rentre à la maison et j'entends mon fiston qui court dans mes bras, quand ma fille se jète à mon cou en me disant "maman, je t'aime, je suis contente de te retrouver", j'oublie vite tout ces désagréments et je me dis que ma vie, c'est ma famille avant tout, que je fais un métier que j'aime et que j'ai du plaisir à exercer et après tout, c'est ça qui compte !

mardi 8 juin 2010

Seigneur, apprends-moi la patience !

Depuis un moment, un des billets d'Edmond me tourne dans la tête... depuis qu'il l'a écrit quoi !Surtout deux passages :
Seigneur, apprends-moi la patience.
Mais vite.
Seigneur, apprends-moi la délicatesse.
Bordel.
Y a des périodes où avoir des enfants tout petits, c'est pas du repos ! Y a des moments où vraiment ils sont usants et où franchement, il faut faire preuve de patience... et parfois, cette patience nous manque et on "pète un peu les plombs"...

Quand le bébé veut manger tout seul et s'en met plein partout, en particulier dans les cheveux...
Quand il ne trouve rien de mieux que de tout jeter par terre, comme à chaque repas...
Quand son plus grand plaisir est de verser son biberon par terre, dans son assiette, sur lui...
Quand il hurle parce que maman a osé le poser par terre...
Quand il mange du sable, arrache les feuilles des plantes...

Quand la "grande" pique des crises, hurle, se roule par terre parce qu'elle veut dire 15 fois le "Réjouis-toi Marie" alors qu'il est l'heure d'aller dormir...
Quand elle change d'avis toutes les deux minutes...

Quand elle appelle 20 fois avant de s'endormir : y a une bête dans mon lit, y a pas assez de lumière, j'ai oublié d'enlever mes pantoufles, je veux un gros bisous, le bisou s'est envolé j'en veux un autre, Mathieu il dort à l'envers...
Quand elle n'obéit pas et hurle quand on finit par le faire à se place, "mais je voulais le faire"...
Quand elle ne veut pas manger toute seule parce qu'un peu jalouse tout de même de ce p'tit frère qui lui a piqué sa place de bébé très tôt...
Quand elle ne veut pas que papa s'occupe d'elle parce qu'elle ne veut que maman... jalousie, jalousie...

En ce moment, je le sens bien, je manque de patience et de délicatesse... je m'énerve, je crie... je crie trop, beaucoup trop...
Il faut vraiment que je fasse ce travail sur moi, mais j'ai besoin de ton aide Seigneur ! Envoie sur moi ton Esprit, qu'il m'aide à être une maman calme et patiente ! Fais moi ce don Seigneur, s'il Te plaît !... mais vite...

mardi 1 juin 2010

Quel bonheur !

Je me réveille... j'ouvre un œil... tiens, un rayon de soleil filtre... chouette, une journée ensoleillée s'annonce après ces derniers jours de pluie et de grisaille... quel bonheur !
Machinalement, je regarde le réveil...  7h30 et les enfants ne sont pas encore réveillés ? Une grasse matinée inattendue... quel bonheur !
7h45, j'entends les premiers gazouillis du bébé... 8h, une petite fille débarque dans ma chambre et dans mon lit, les bras chargés de ses doudous... "bonjour maman, je suis contente de te retrouver !"... des câlins, des bisous... quelle bonne manière de commencer une journée... quel bonheur !
On va chercher le bébé... il nous offre de grands sourires, tend les bras... quel bonheur !
On descend prendre le petit déjeuner... comme à chaque repas, le bébé pousse de grands hummmmmmmmmmm de satisfaction... on sent qu'il aime manger... la grande boit son bol de chocolat tout en entier... ils sont heureux, la journée commence décidément très bien... quel bonheur !
Mais c'est mardi aujourd'hui... pas de repas de midi à préparer, on va manger chez ma grand-mère... toute la matinée pour jouer avec les enfants... quel bonheur !
On met la musique à fond, Henri Dès, Chantal Goya, L'Emmanuel... on danse, on tourne, on saute, on fait les fous, on s'amuse... quel bonheur !
En plus, ce soir, c'est le concert de l'école... les parents vont être heureux d'entendre leurs enfants chanter, les élèves vont être heureux de passer une soirée ensemble... la musique met de bonne humeur, elle rapproche, elle exprime des sentiments... quel bonheur !

dimanche 30 mai 2010

Fête de la Trinité

Hier, lors de le messe, le prêtre nous a parlé de Dieu comme une famille. Dieu est unique mais il n'est pas seul...
La Trinité, c'est quand même complexe... moi je dissocie un peu trop les 3 personnes : Père, Fils et Esprit... je les considère comme trois entités, en oubliant qu'Ils ne forment qu'une seule et même personne... Dans mes prières, je m'adresse au Père ou au Fils, en oubliant qu'Ils ne sont qu'un.
Mais cette phrase du prêtre m'a beaucoup touchée, "les chrétiens ne croient qu'en un seul Dieu, mais un Dieu qui est famille".
En cherchant un peu sur le net, il y a quelques temps, j'avais trouvé ce texte, partant d'une réflexion sur la lettre aux familles de Jean-Paul II (1994) :


La mission de la famille : construire la civilisation de l’Amour

En voici quelques extraits qui m'ont particulièrement touchée :

" Si l’on souhaite un modèle pour la famille, il faut le penser à partir de la Trinité, où il y a communion, mais pas confusion : chacun doit être ce qu’il est."
"Pour Jean-Paul II, la famille est une aide précieuse à la construction de la civilisation de l’Amour car c’est au sein de la famille que nous apprenons l’ALTERITE : Je ne suis pas l’autre et l’autre n’est pas moi ; je ne suis pas appelé à devenir l’autre. Chacun est unique et doit grandir dans ce qu’il a d’unique. Le "nous" divin est une lumière pour le "nous" humain. [...] Dans la famille, j’associe l’autre à ma vie, dans son altérité : mon projet personnel ne se fera pas au détriment de l’autre."
"Les enfants naissent de l’amour des parents. C’est le couple qui est au cœur de la communauté familiale. C’est dans cet amour du couple que les enfants s’inscrivent. Si la famille est une école d’amour, celui qui va témoigner de l’amour c’est le couple. La vocation de mère est une conséquence de la vocation d’épouse. Elle ne la remplace pas."
"La communion des parents fait donc exister la communauté familiale. Les enfants consolident et enrichissent la famille. Au cœur de la famille, il y a le couple qui se renforce par le fait de donner vie. "
"L’amour des époux est essentiel. Il n’y a pas plus important et plus difficile que cet amour d’époux : on se fait l’un à l’autre, on s’ajuste."
"La vocation de la famille est d’apprendre à s’aimer les uns les autres et implique de prendre du temps pour que l’Amour circule au sein de la famille."

Et aujourd'hui, jour de la Trinité mais aussi jour de la Fête des Mères, un projet qui me tient tout particulièrement à coeur concernant ma famille (que j'aime passionnément) a été approuvé par mon mari. Mon mari qui a un peu plus les pieds sur terre que moi, qui a bien réfléchit avant de me donner son accord, bien qu'il ait été d'accord sur le principe depuis le départ.
Mon coeur bondit de joie, je suis trop trop trop heureuse !!!

lundi 24 mai 2010

Il en faut peu pour être heureux !

Une famille heureuse de passer 3 jours entiers ensemble...
Des amis venus partager un repas...
Une "fête des marmots" au village...
Un temps magnifiquement ensoleillé qui donne la pêche...

La promenade du dimanche matin au marché... hum les bons légumes...
Une messe de Pentecôte dans une église inconnue... qui passe presque inaperçue... mais ils sont où les bons vieux clochers qu'on reperd à 3 kilomètres ?
Un bon barbecue... 
Les plants de tomates en terre...
Des petits pieds nus dans les sandales...
Des rires, des chansons, des jeux...
 
Que c'est bon de partager du temps en famille ! 

mercredi 19 mai 2010

Y a des choses qui m'énervent, mais d'une force !

Moi je pensais que quand on se dit chrétien, catholique et pratiquant, on mettait un minimum de choses en avant. Comme la tolérance, l'ouverture d'esprit, l'accueil de son prochain, la joie, etc. Pourtant, ça n'a pas l'air d'être tout le temps le cas, et en tout cas pas dans ma vieille paroisse gnan-gnan...

Notre curé, là depuis 15 ans (la moitié de ma vie bon-sang, ça va faire drôlement bizarre de ne plus le voir tous les dimanche, ou presque...). Bref, notre curé a été appelé dans une autre paroisse. Un nouveau prêtre va donc venir le remplacer, dès cet été. Oui, mais "oh mon dieu, il vient du canton de Fribourg" ! (ah  oui, je ne sais pas si je vous l'avais déjà dit, mais je suis franco-suisse...) Fribourg étant un canton très catholique, alors que Genève est un canton très protestant... Ce qui en soit n'est pas un problème, mais l'histoire des églises est totalement différentes du coup dans ces deux cantons. A Genève, on fait beaucoup d'œcuménisme, pas à Fribourg. A Fribourg, les grandes fêtes catholiques sont très fêtées et bruyantes et dans la rue, à Genève, on reste dans son église, on ne montre pas sa joie, c'est le calvinisme, le protestantisme pas très joyeux, genre le Carnaval était interdit.. Pour la Fête-Dieu, on veut bien faire une procession mais à l'intérieur de l'église, il ne faut surtout pas sortir, des fois qu'on dérangerait... Bref, le nouveau prêtre vient du canton de Fribourg, c'est forcément un intégriste ! Non mais, ça veut dire quoi ça ? Il n'est pas encore arrivé, on ne le connaît pas encore, mais juste parce qu'il vient du canton d'à côté, ça cancane, ça jacasse, ça médit, ça parle par derrière... on ne lui laisse même pas le temps d'arriver que déjà on en a peur ! Très chrétien comme attitude.

Moi je pensais que dans une paroisse, on se réjouissait de l'arrivée d'un nouveau prêtre... qu'on l'accueillerait les bras ouverts, le coeur joyeux ! On devrait s'estimer heureux d'avoir la chance d'avoir des prêtres, c'est une grâce ! Et bien non, les paroissiens ont peur de la nouveauté, on peut de l'étranger...
Vous imaginez, l'année dernière, un autre nouveau prêtre est arrivé dans la paroisse, du canton de Fribourg aussi, mais en plus d'être fribourgeois, il est aussi polonais !! Et il participe au rosaire tous les lundis, il vient régulièrement le vendredi à l'adoration et en plus, il a osé afficher l'image du Christ miséricordieux de soeur Faustine au fond de l'église... non vraiment, c'est un intégriste, y a pas à dire ! Et le prochain prêtre, qui vient aussi de Fribourg, que va-t-il oser instaurer encore ?

Bref, ça m'énerve, tous ces paroissiens bien pensants, qui condamne le nouveau prêtre sans même le connaître... et après, on s'étonne que dans la vie civile, les gens aient peur de l'étranger, ne soient pas ouverts et accueillants... si même dans les paroisses bêtas (je dirais même pas lambdas, elles ne le méritent pas.. ça se voit que je suis énervée ?) on ne peut pas accueillir convenablement un nouveau prêtre.

A côté de ça, hier soir je suis allée à une veillée de prières de l'Emmanuel... je suis arrivée en retard (c'est pas ma faute, je me suis perdue), je suis nouvelle, je ne connaissais personne. Et bien j'ai été accueillie les bras ouverts, le cœur joyeux ! On a loué, adoré, prié, invoqué l'Esprit Saint ensemble... Pourquoi est-ce que ça ne se passe pas comme ça dans ma paroisse pour accueillir le nouveau prêtre, qui en réalité n'est même pas fribourgeois vu qu'il est né à Genève ?