"Que pouvez-vous faire pour promouvoir la paix dans le monde ?
Rentrer chez vous et aimer vos familles."

Mère Teresa

mardi 26 avril 2011

Petits et grands bonheurs pascals

  • Un week-end prolongé de 4 jours, de quoi mettre du baume au coeur, c'est pas souvent que l'homme est à la maison  aussi longtemps !
  • 4 jours ensoleillés... de quoi bien travailler dans le jardin et le potager, arracher la haie, préparer les premières plantations de l'année...
  • Une veillée pascale où le cierge pascal n'a jamais voulu rester allumer, trop de vent... 3 baptêmes...
  • Un dimanche de pâques commencé dans le lit de papa et maman : 
aujourd'hui est un jour de fête, Jésus n'est plus sur la croix, il est monté au ciel, Alleluia !!! Mon fiston s'est dit que Jésus au ciel devait être avec les avions et les hélicoptères... et ma poussinette voulait savoir comment il avait fait pour montrer au ciel...
  • Une messe de Pâques très belle, 3 baptêmes à nouveau ! Et des retrouvailles sur le parvis de l'église qui m'ont rendue bien joyeuse... Savoir enfin ce qu'il était devenu, où il avait passé l'hiver, comment il va...
  • Un repas pascal partagé avec mes petits frères...
  • Des œufs décorés, cachés, retrouvés...
  • Des lapins pétris, confectionnés et mangés... 
  • Une glace entre amis, une promenade au bord du lac, du pain lancé aux cygnes et canards... 
 
Oui, ce week-end fut vraiment exceptionnel !

    samedi 23 avril 2011

    Il y a 20 ans...

    23 avril... une date qui sonne toujours un peu triste dans mon esprit depuis 20 ans... parce qu'à l'époque, je n'étais pas préparée à ton départ, je te croyais immortel... c'était la première fois que j'étais confrontée à la mort d'un être au combien aimé...

    20 ans que le téléphone a sonné au moment où on allait partir à l'école...
    20 ans que j'ai décroché et que j'ai entendu ma grand-mère pleurer pour la première fois de ma vie...
    20 ans depuis ce fameux mardi où tu n'as pas pu m'accompagner à mon cours de piano...
    20 ans que tu n'es plus là, physiquement, au milieu de nous mais pourtant tellement présent dans nos vies...
    20 ans que tu as rejoint Celui qui tu aimais tant...

    J'ai eu la chance de te connaître pendant 10 ans...J'ai été ton unique petite-fille pendant longtemps, ta fierté... mes frères étaient si petits, mes cousins pas encore nés... tu t'occupais de moi, m'emmenais en vacances avec grand-maman, je mangeais chez vous les jours où maman travaillait... tu étais mon grand-père, mon grand-papa adoré...

    On me disait bien que tu étais bien jeune pour mourir... mais avec tes cheveux blancs, ton ventre bedonnant, tes costumes et ton chapeau, tu avais bien l'air d'un grand-père...

    Tu aurais 81 ans aujourd'hui... 20 ans après, enfin, je peux penser à toi sans pleurer... enfin, je peux mentionner ton nom sans que les larmes me montent aux yeux... Je suis heureuse d'avoir pu profiter de ta présence, de tes enseignements tout au long de mon enfance... je sais que de là-haut, tu m'accompagnes.

    20 ans aujourd'hui que ton coeur fatigué s'est arrêté... et cette date anniversaire tombe le samedi saint... Je penserai tout particulièrement à toi ce soir, pendant la Veillée pascale...

    jeudi 21 avril 2011

    Sur le chemin de l'école...

    on ramasse des fleurs, des cailloux, des bâtons... que des trésors fabuleux et qui semblent si précieux aux yeux des enfants ! Et pour qui tous ces cadeaux ? Pour notre Maman du Ciel évidemment !
    Espérons que Marie aime les boutons d'or !

    lundi 18 avril 2011

    Temps forts pour les enfants

    Mes parents sont partis pour un voyage de 12 jours en Terre Sainte... Quand je regarde le programme qu'ils m'ont laissé, que je suis  leur périple en prières, je vois des noms comme "Sodome, Massada, Jéricho, Mer Morte, etc."
    Hier, ils ont vécu le dimanche des Rameaux à Nazareth. Avant, ils sont allés au Jourdain et ont renouvelé les promesses du baptême. Aujourd'hui, ils doivent être en route vers le Mont Thabor, puis ils iront à Cana où ils vivront une prière de renouvellement du sacrement de mariage. Mardi, ils partiront pour Capharnaüm voir la maison de Saint Pierre. Mercredi, ils seront à Béthléem.
    Jeudi saint, ils seront à Jérusalem, iront au Mont des Oliviers, vivront l'eucharistie à Géthsémani et iront prier la nuit au jardin des Oliviers (où j'espère qu'ils ne s'endormiront pas tels les apôtres) lol.
    Vendredi Saint, ils vivront le chemin de croix à Jérusalem dans les rues de la ville.
    Samedi, ils auront la veillée pascale à Abu Gosh.
    Ils vivront la messe de Pâques avec la communauté Melkite de Jérusalem.
    Et lundi, ils rentreront à la maison.

    Si je vous en parle, c'est parce que je suis très jalouse, c'est parce qu'ils sont partis avec la communauté du Verbe de Vie... je mentionne régulièrement l'Emmanuel, mais lorsque j'étais enfant, ma première expérience dans une communauté du renouveau charismatique s'est faite avec le Verbe de Vie qui a une maison en Suisse. Cette maison proposait (sûrement le fait-elle toujours d'ailleurs) des week-end de retraite au moment des grands temps forts de l'année liturgique, à Pâques et pendant l'Avent principalement. Je me souviens qu'en tant qu'enfant, j'aimais vraiment ces week-end, parce que je retrouvais d'autres enfants de mon âge, parce qu'on faisait des bricolages, des promenades, qu'on parlait de Jésus de manière bien plus vivante qu'au cathéchisme dans ma paroisse. Et surtout, mes plus grands souvenirs sont liés aux veillées du samedi soir. Par groupes, on jouait des scénettes de la Nativité ou de Pâques, selon quand avait lieu le week-end. Je me revois costumée en Marie, quelle fierté ! Mes longs cheveux noirs retenus dans un voile bleu...

    J'ai aussi vécu d'autres temps forts dans mon éducation chrétienne grâce à mes parents. Quand j'étais enfant, ils faisaient partie des Equipe Notre-Dame (il y a quelques mois, Anne-Claire a écrit un très bel article à ce sujet sur Sacristains). Avec quelques couples amis ou connaissances de la paroisse et un ami prêtre, ils s'étaient lancés. Bien-sûr, ça les concernait eux en premier lieu, mais des temps forts avec les enfants de tous étaient organisés. Des week-end en équipe, des journée nationales ou cantonales et je suis même partie 5 jours avec eux à Fatima quand j'avais 14-15 ans pour la rencontre internationale. Nous les jeunes, on dormait avec nos parents, mais on avait nos propres rencontres entre ados, des visites, des jeux... j'en garde un super souvenir et un bob signé par tout le groupe ;o)
    En grandissant, j'étais préssentie comme baby-sitter des plus jeunes, avec d'autres ados, lors de rencontres nationales ou cantonales... Supères expériences aussi.

    Par contre, je vais vous avouer un truc, un regret : je ne suis jamais allée aux JMJ ! Il n'y a jamais eu de groupes organisés dans ma paroisse et j'étais bien trop timide pour me joindre à une paroisse voisine sans connaître personne. Mais qui sait, peut-être qu'un jour c'est moi qui emmènerais les jeunes aux JMJ ?


    Je remercie vraiment mes parents pour tous ces temps forts dans ma foi que j'ai vécu enfant et ado grâce à eux... je trouve vraiment important pour des enfants de pouvoir faire de telles expériences, surtout quand on a une paroisse ordinaire, un peu plan-plan... de pouvoir partager avec d'autres, de se rendre compte à quel point la foi peut être joyeuse. J'espère que je pourrai donner à mes propres enfants de vivre des choses fortes à leur tour... allez, on commence par Paray cet été !

    vendredi 1 avril 2011

    ça me révolte !

    Le problème quand je vais chez ma grand-mère, c'est qu'il y a toujours des magazines à la con qui trainent et que je ne peux m'empêcher de lire... ben quoi, faut bien se tenir au courant de la vie des stars non ? lol
    Ma grand-mère, elle aime surtout son magazine qui parle des rois et des reines... elle connaît toute la généalogie des familles royales du monde entier... bref...

    En général, ça me fait rigoler de lire les dernières nouvelles de Brad Pitt et Angelina Jolie, Sophie Marceau et Christophe Lambert, etc. Mais là, je suis tombée sur un article qui m'a franchement choquée, exaspérée, attristée. C'est une interview de Patricia Kaas... déjà que je ne l'aimais pas franchement, là je dois dire que...
    Le pire, c'est qu'elle est sûrement loin d'être la seule à penser comme ça... l'avortement, un droit pour les femmes... beurk, beurk, beurk !

    ça me fait tellement mal de penser à tous ces bébés tués dans le ventre de leur mère. C'est vraiment un sujet qui me révolte et me blesse au plus profond de mon cœur. Je n'arrive vraiment pas à comprendre qu'on puisse faire le choix de supprimer son enfant, même si les conditions ne sont pas optimales pour l'accueillir... Et quand je lis que ce choix relève de la "liberté individuelle", je suis juste écœurée."Je gère ma vie" qu'elle dit la Patricia. Sous-entendu, si je ne veux pas d'un enfant, je le supprime. Mais purée, à partir du moment où tu couches, tu prends le risque et t'assumes !

    Extraits :


    Gala : Alors qu'on vous a souvent interrogée sur une maternité, vous révélez vos avortements, que vous justifiez par le fait de n'avoir jamais été « dans des dispositions amoureuses assez poussées ». Vous n'avez jamais hésité à garder un enfant?
    P. K. : Parfois, en songeant à la maternité, je me suis dit : «tu t'en fous du père». Sauf que, quand tu tombes enceinte, non, tu ne t'en fous pas. Lorsqu’on leur apprend qu’elles attendent un enfant, certaines femmes éprouvent de la joie et d’autres de l’incertitude. En ce qui me concerne, soit je n'étais pas avec la bonne personne, soit ce n'était pas le bon moment. Il est arrivé qu'un homme me demande de garder notre enfant, mais dans ma tête, mon choix était clair. Ça peut choquer. Mais depuis l'âge de vingt ans, je gère ma vie. Même si je ne peux plus tomber enceinte, je ne regrette pas mes choix, à ce jour.  



    Gala: Lorsque des enfants vous entourent, imaginez-vous que vous pourriez être leur mère?
    P. K. : Lors de mon passage en Russie avec la tournée Kabaret, j'ai visité une école qui porte mon nom. J'y ai rencontré des petites filles et des petits garçons de cinq-six ans, blonds, avec des yeux bleus en amande comme les miens. Pour ne rien arranger, leur maîtresse ressemblait à ma mère. J'ai été troublée pendant quelques heures. J'ai appris que je ne pourrais plus porter un enfant, alors qu'on avait déjà entamé le livre. Ce fut une claque. Je l'ai vécu comme une injustice, car je mène une vie saine, je ne bois pas, je ne fume pas, je ne me drogue pas. C'est ce qui m'a le plus énervée. Je pensais pouvoir choisir quand je donnerai la vie, mais non, c'est la nature qui a décidé. Pour l'instant, je n'en souffre pas vraiment. Si je rencontre quelqu'un, il aura peut-être déjà des enfants. Sinon, on pourra en adopter. 


    Sérieux, elle est con cette nana ou quoi ? "Je mène une vie saine". Certes, si avorter à plusieurs reprises peut être considéré comme avoir une vie saine !!
    Et puis c'est fou, mais les pères, ils n'ont pas leur mot à dire ? L'avortement, c'est qu'une question de femme ? "Il est arrivé qu'un homme me demande de garder notre enfant, mais dans ma tête, mon choix était clair." Non mais c'est fou... elle a avorté combien de fois cette nana ? Et puis le père, il ne peut pas faire le choix de garder son enfant lui ? 

    J'ai du mal à comprendre qu'une femme puisse parler comme ça, donner un interview pareil, dire clairement dans un livre qu'elle a avorté plusieurs fois, parce que ce n'était pas le bon moment.  Franchement, elle donne quoi comme exemple ? Si une "star" n'a pas les moyens de garder son bébé, comment une ado qui se retrouve enceinte pourrait faire le choix contraire ?

    Saleté de société où le bien-être personnel est plus important que la vie !