Une fois la marche acquise, à 13 mois, il y a eu du mieux... on s'est cru sauvé... mais non, depuis cet été, les mauvaises nuits sont de retour. Et pendant un gros mois, ça a été l'enfer, avec 3-4 réveils par nuit, impossibilité de se rendormir à partir de 3h du mat... ça a commencé par 4 canines qui ont percé en même temps, puis mon absence un week-end, puis une otite, suivie d'une allergie à l'antibiotique, enchainée avec une gastro. Bref, pas de chance quoi. Mais on a atteint une telle fatigue son papa et moi, on n'avait tellement plus de ressource, qu'on commençait à s'énerver en permanence contre lui, à pleurer pour rien (ça c'est pour moi), qu'on s'est dit qu'on en pouvait plus continuer comme ça. On a donc rendez-vous dans 2 semaines avec une pédiâtre spécialisée dans les troubles du sommeil et entre temps, on a été consulté un ostéopathe.
Et c'est là où je veux en venir. Parce qu'après tout, il y a bien des personnes qui arrivent sur mon blog avec des recherches google très étranges : " pourquoi tu ma fait mal papa je veut me marié avec celui que jaime." (orthographe d'origine) D'habitude, c'est plutôt des recherches comme "hymne à la famille" ou "poème pour mes voisins", "prières pour le couple" ou "les frontaliers" ou même "mariés par un prêtre père de famille". Mais au moins, je vois à quel article la recherche fait référence.
Bref, peut-être qu'une recherche "troubles du sommeil" pourra être utile à quelqu'un.
Donc, nous avons consulté un ostéopathe qui nous a appris nombre de choses intéressantes en plus de massages administré à notre p'tit loup. Je vous en fait part ici :
- Nouveau-né, notre bébé n'a jamais réussi à bien dormir sur le dos. On le faisait donc dormir sur le ventre, mais on était un peu angoissé car on nous avait tellement dit que c'était interdit, mauvais, augmentait les risques de mort subite du nourrisson. On a dû transmettre notre angoisse inconsciemment à notre fils.
- Mon mari est claustro et ne peut pas dormir dans le noir. Inconsciemment, il transmet cette angoisse à nos enfants, pensant qu'eux aussi ont peur du noir. Aussi, on a toujours laissé la porte ouverte de leur chambre et la lumière dans le couloir, ce qui est une erreur. Les enfants ont besoin d'un lieu clos, porte fermée, pour les rassurer et bien dormir.
- Pour lui, il est très clair que l'allergie à l'antibio et les nuits horribles depuis sont liés. Il n'a pas réussi à éliminer les toxines et son sang est encore trop chargé.
- Les rhumes à répétition sont liés à un problème de foi qui entraine également les troubles du sommeil. Pour lui, on donne trop de produits laitiers à notre fils (et notre fille qui elle le supporte mieux.) Il nous conseille donc de varier les laits du matin : lait de vache coupé avec de l'eau, lait de soja, lait d'amande, lait de châtaigne. Pas de fromage à tous les repas de midi, varier les yogourts. Pas de lait le soir ni au goûter, donner plutôt de la tisane "sommeil" le soir. Ce qui est bon dans le lait, c'est le calcium et pas le lactose qui ne se digère pas. Il m'a donc donné toute une liste d'aliments contenant du calcium. Il conseille les farines à l'épeautre, de cuire les légumes avec des graines de sésame, tous les choux, mettre beaucoup de persil, gratiner avec du parmesan ou de l'emmental.
Mais revenons au titre de l'article et aux points 1 et 2 cités ci-dessus.
Quand on devient parent, on a envie de bien faire. On sait qu'on ne sera pas parfaits, mais on aspire au mieux possible. On nous dit de faire selon notre instinct, mais dès la maternité, on nous prodigue nombre de conseils. Et celui que l'on a le plus entendu concernant le sommeil, c'est bien "il ne faut JAMAIS faire dormir un enfant sur le ventre, quoiqu'il arrive, car cela augmente les risques de mort subite du nourrisson". Soit. Sauf quand quand on a un enfant qui ne supporte pas de dormir sur le dos, qui se réveille lors de sa première semaine de vie tous les 3/4 d'heures, on est bien obligé de chercher une autre solution. On le fait donc dormir sur le ventre, et on se rend compt qu'il dort mieux. Mais on angoisse, car on entend encore et en permanence la voix des différentes sages-femmes "JAMAIS sur le ventre". Et on stresse, et on angoisse... même involontairement... et le bébé absorbe cette angoisse et a peur de dormir... quelle poisse, l'angoisse !
C'est pas facile de devenir parent. Les premiers jours, semaines de vie de notre puce, j'ai eu beaucoup de mal, en particulier avec l'allaitement. Tout simplement parce que j'étais envahie d'informations contradictoires, et que voulant bien faire, je ne savais plus qui écouter : les sages-femmes (qui parfois entre elles se contredisent déjà), ma mère, mes amies déjà maman ? Allaitement à la demande, toutes les 4h ? Prendre le bébé dans ses bras, le laisser pleurer ? Il faut bien dire que les choses on beaucoup évolué en matière de puériculture en 20 ans. Du coup, ma mère (en qui j'ai tjs eu pleine confiance) contredisait perpétuellement les sages-femmes (dont c'est le métier tout de même). Et je n'osais pas ne pas "obéir" au sf, mais j'avais peur également de ne pas écouter ma mère qui a tout de même élevé 3 enfants qui se portent bien. Bref, c'était le fouille dans ma tête, je réfléchissais trop, j'angoissais pour tout. Jusqu'à ce que j'ose me faire confiance à moi-même, que j'ose décider ce qui me paraissait être le meilleur pour ma fille.
De ce point de vue, pour le 2ème, c'est plus facile, on se pose moins de question, on se fait confiance. Sauf quand un problème jusqu'alors inconnu fait surface. On n'est pas préparé.
On ne dit pas assez combien être parents peut être difficile parfois, surtout les premiers temps!